Poème écrit d’après une œuvre de Jean Remlinger 1991 Acrylique sur toile 115x170cm
Danse charnelle, O déesse crépusculaire, Qui se noue à toi dans un cri, Ensorcelé, tu es, Ton regard sur elle, A jamais posé, Sa robe de dentelles, à tes pieds, Est jetée, Ô merveilles, éblouis, tes yeux par sa beauté ! Sous ses pas agiles, frappant le sol poussiéreux, Son corps ondulant, éblouissante, Elle se meut, Au pied du temple, un gardien rompant son serment d’éternité, S’unit à elle, Dans une étreinte aveugle et désespérée, Allons-nous aimer encore ! Puisqu’en rien, nous n’échapperons à la mort.